Wobanquot
"L'herbe était encore bien verte aujourd'hui, le guerrier s'était élancé au galop dans la vaste plaine et rafraîchi par les vents venant caresser ses joues alors que le soleil crachait ses flammes et sa chaleur. Le monde changeait trop vite pour lui ,plus vite qu'un lâche a bride abattue mais aussi plus féroce et sournois que le crocodile en chasse. Même Le grand esprit Wakan Tanka semblait être dépassé par la folie destructrice du visage pale.
Ou pouvait-on encore trouver ce temps où ces mêmes plaines foisonnaient de bisons . Vastes monstres de fourrure et de muscles vrombissants et retournant la terre ,inarrêtable et furieux comme la tempête de l'oiseau tonnerre. A cette époque nous pouvions compter de nombreux papooses dévalant ces mêmes plaines piquant et frappant la masse mouvante brune . Nous étions encore digne ici et le grand esprit Wakan Tanka nous berçait de ses bienfaits. Ce n'était sans compter l'arrivée du visage pâle piétinant des terres et balafrant la nature sans marque de respect pour ce qui nous était offert. Le chasseur était devenu le chassé, mais tant qu'il serait encore debout et que le grand esprit guiderait son bras ,les éleveurs de chevaux venus marquer la terre et faire fuir les animaux de sa contrée seraient inlassablement chassés et scalpés et l'esprit tant que l'esprit du loup vivrait encore ici bas."
"Existait t'il encore des hommes pouvant comprendre encore ce que l'esprit désirait plus que tout.
Vivre en paix sur ses terres"
Malheureusement, ce rêve de paix a travers son errance de trois longues années sur des terres que les colons blancs lui avaient arraché sans grande réaction de l'administration blanche l'avait rendu haineux. Il cru un moment ce rêve accessible et inespéré en croisant des frères natifs portant des uniformes bleus au cotés de représentants militaires de l'administration. Ceux-ci l'avaient aidé a chasser les colons de ses terres en échange d'une aide sur le respect de ses territoires et la chasse d'autres blancs portant des uniformes gris et présentés également comme de futurs oppresseurs.
L'espace d'un moment il avait touché ce rêve , l'espace d'un moment il avait même tué aveuglément sans demander un autre éclairage ou porter le doute envers ce "peau grise" rencontré. Il avait tué au nom de même "visages pâles" qui n'aient pas tardé d’ailleurs a essayer de le "parquer" en installant toutes leurs infrastructures au sein même de ses terres tout comme ces colons , sans rien demander à personne.
Devant cette honte , le vieux Sachem avait décidé qu'il n'était pas digne de la terres de ces ancêtres . Ces faux-frères et l'homme blanc devrait payer sa malice il n'aurait de cesse tant qu'il lui resterai une once de vie de traquer ces oppresseurs blancs sur les autres territoires qu'ils tenteraient d'occuper. La route serait longues, d'autres régions que Pine Beach il découvrirait.