« "Dove Lodge" de Richmond en Virginie » : différence entre les versions

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Bingham vint au chevet d’Armistead gisant, le reconnut comme Maçon et conversa brièvement. Armistead s’inquiéta de son ami et Frère, le général Hancock. Le confédéré Armistead demanda donc au nordiste Bingham de lui accorder une faveur personnelle : remettre au Frère Hancock quelques effets personnels, sa montre de Maçon, et sa Bible sur laquelle il avait prêté son obligation.
Bingham vint au chevet d’Armistead gisant, le reconnut comme Maçon et conversa brièvement. Armistead s’inquiéta de son ami et Frère, le général Hancock. Le confédéré Armistead demanda donc au nordiste Bingham de lui accorder une faveur personnelle : remettre au Frère Hancock quelques effets personnels, sa montre de Maçon, et sa Bible sur laquelle il avait prêté son obligation.


Le capitaine Bingham accepta, naturellement, remplit ses devoirs de Maçon et de médecin, revint au camp de l’Union pour remettre au Frère Hancock les effets du général sudiste, qui fut amené à un hôpital de campagne soignant des blessés des deux camps, où il décéda de ses blessures, deux jours plus tard. Le choix du général Armistead d’exécuter le signe de détresse signifiait, sans ambigüité, que pour lui la guerre était terminée, qu’il ne lui restait, gisant sur le champ de bataille de Gettysburg, que l’Amour fraternel. D’aucuns pourraient s’étonner sur ce qui pouvait amener l’un des officiers les plus gradés et les plus respectés de la Confédération à se dépouiller de l’idéologie de la guerre, de sa formation militaire, pour en appeler à un Maçon de l’autre camp. La réponse n’est-elle pas contenue dans le monument dédié par la Grande Loge de Pennsylvanie au Gettysburg National Cemetery ?
Le capitaine Bingham accepta, naturellement, remplit ses devoirs de Maçon et de médecin, revint au camp de l’Union pour remettre au Frère Hancock les effets du général sudiste, qui fut amené à un hôpital de campagne soignant des blessés des deux camps, où il décéda de ses blessures, deux jours plus tard. Le choix du général Armistead d’exécuter le signe de détresse signifiait, sans ambigüité, que pour lui la guerre était terminée, qu’il ne lui restait, gisant sur le champ de bataille de Gettysburg, que l’Amour fraternel. D’aucuns pourraient s’étonner sur ce qui pouvait amener l’un des officiers les plus gradés et les plus respectés de la Confédération à se dépouiller de l’idéologie de la guerre, de sa formation militaire, pour en appeler à un Maçon de l’autre camp. La réponse ne serait pas encore expliquée.


Ce ne sont que des récits rapportés , mais comme tout récit onirique , un soupçon de réalité est t'il envisageable?
Ce ne sont que des récits rapportés , mais comme tout récit onirique , un soupçon de réalité est t'il envisageable?

Version du 28 avril 2024 à 16:49

Nous connaissons peu de choses sur cette organisation. Les faits et documents récoltés ne sont que des recoupements de témoignages ou de faits historiques laissant porter la responsabilité ou l'influence des actions réalisées.

Un des évènements militaires les plus notables à Gettysburg fut l’énorme offensive de l’infanterie sudiste connue sous le nom de Charge de Pickett. Le 3 juillet 1863, le général George Pickett, membre supposé de la Dove Lodge à Richmond (Virginie), aurait donné l’ordre à près de 12 000 hommes de se lancer dans une longue course à découvert vers le centre des lignes nordistes, au lieu-dit Cemetery Ridge. L’officier menant la charge des confédérés était le général Lewis Addison Armistead, membre supposé également de la Loge Alexandria-Washington. Originaire de Caroline du Nord, passé par West Point, il servit avant-guerre des années durant, dans l’Ouest.

Il se lia alors d’amitié avec un autre officier, Winfield Scott Hancock, de la Charity Lodge, à Norristown (Pennsylvanie). Cela faisait presque trois ans que ces officiers n’avaient pas eu de contacts. À Gettysburg, le sudiste Armistead et le nordiste Hancock en vinrent rapidement à comprendre qu’ils n’allaient tarder à être l’un en face de l’autre…

Hancock avait passé les deux premiers jours à renforcer le front qui avait subi le lourd pilonnage des canons sudistes. Sa position, au cœur des lignes nordistes, était l’objectif des confédérés de Pickett. Dans l’intensité de l’action qui s’ensuit, les deux hommes furent blessés. Armistead fut désarçonné et sévèrement touché. La selle d’Hancock détourna un shrapnel vers sa cuisse. Comme la bataille déclinait, il devint clair que les blessures d’Armistead lui seraient fatales. Ses pensées se tournèrent vers son vieil ami Hancock, qui était quelque part derrière les lignes de l’Union. Dans un acte de désespoir, mais en toute conscience, Armistead fit le « signe de détresse », qui fut reçu par le capitaine de l’Union, Henry Bingham, médecin et membre de la Chartiers Lodge, à Canonsburg, Pennsylvanie.

Bingham vint au chevet d’Armistead gisant, le reconnut comme Maçon et conversa brièvement. Armistead s’inquiéta de son ami et Frère, le général Hancock. Le confédéré Armistead demanda donc au nordiste Bingham de lui accorder une faveur personnelle : remettre au Frère Hancock quelques effets personnels, sa montre de Maçon, et sa Bible sur laquelle il avait prêté son obligation.

Le capitaine Bingham accepta, naturellement, remplit ses devoirs de Maçon et de médecin, revint au camp de l’Union pour remettre au Frère Hancock les effets du général sudiste, qui fut amené à un hôpital de campagne soignant des blessés des deux camps, où il décéda de ses blessures, deux jours plus tard. Le choix du général Armistead d’exécuter le signe de détresse signifiait, sans ambigüité, que pour lui la guerre était terminée, qu’il ne lui restait, gisant sur le champ de bataille de Gettysburg, que l’Amour fraternel. D’aucuns pourraient s’étonner sur ce qui pouvait amener l’un des officiers les plus gradés et les plus respectés de la Confédération à se dépouiller de l’idéologie de la guerre, de sa formation militaire, pour en appeler à un Maçon de l’autre camp. La réponse ne serait pas encore expliquée.

Ce ne sont que des récits rapportés , mais comme tout récit onirique , un soupçon de réalité est t'il envisageable?

L'organisation serait toujours en activité mais leurs desseins et leurs membres restent inconnus...